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En circulant sur les routes de campagnes, il n’est pas rare de croiser des animaux sauvages, qui traversent parfois la chaussée sans crier gare. Sanglier, biche, chevreuil… le nombre d'accidents provoqués par la collision avec un animal sauvage concerne plus de 40 000 véhicules par an.
Dès la survenue de l’accident, voici les bons réflexes à adopter.
Quel que soit le type d’accident, il est d’abord nécessaire de sécuriser le lieu et de se mettre à l’abri. Dans la mesure du possible, placez votre véhicule sur le côté, et faites en sorte de mettre tous les passagers en sécurité. Utilisez les gilets jaunes et le triangle de pré-signalisation pour informer les autres conducteurs.
Recueillez tout ce qui vous permettra de prouver qu’un animal sauvage vous a heurté : témoignages ou photos par exemple.
Informez immédiatement la gendarmerie ou le commissariat de police, uniquement en cas de collision avec un gros animal (sanglier, chevreuil, cerf…). En revanche, si le choc concerne un petit animal et cause des dégâts au véhicule, les autorités n’interviendront pas. Les forces de l’ordre vous indiqueront également le sort qui sera réservé à l’animal, en fonction de son espèce et de son état.
Déclarez l’accident à votre assurance dans les 5 jours ouvrés en joignant une déclaration écrite. Les photos et témoignages de l'accident peuvent également y être ajoutés.
Lors d’une collision avec un animal sauvage, le véhicule peut subir des dégâts relativement lourds. Selon votre contrat d’assurance, l’indemnisation n’est pas la même.
Dans ce cas, aucun souci. Les dommages du véhicule sont couverts par votre assureur quelle que soit la cause de l’accident ou la responsabilité du conducteur. L’indemnisation intervient après la validation du choc par l’expert, confirmant qu’il s’agit bien d’un animal sauvage.
Il est important de noter qu’une franchise dommages peut rester à la charge de l'assuré.
L’animal n’ayant pas de propriétaire identifié, vous n’êtes pas couvert pour les dommages matériels.
L’application des garanties est différente en fonction de la personne blessée : conducteur ou passager. Elle l’est également selon le contrat d’assurance.
Un contrat d’assurance auto ne couvre pas systématiquement les dommages corporels du conducteur. Pour cela, il faut qu’une garantie conducteur spécifique ait été souscrite.
Si la garantie souscrite ne permet pas l’indemnisation intégrale de tous vos préjudices, votre assureur présentera un recours au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) qui peut intervenir en complément.
De la même manière, si vous n’avez pas souscrit à la garantie conducteur, une demande d’indemnités peut être faite auprès du FGAO. Le recours doit être fait dans les 3 ans qui suivent la collision.
C’est la responsabilité civile incluse d’office dans votre contrat d’assurance auto qui couvre les dommages corporels causés à autrui lors d’un accident. Le passager sera donc toujours indemnisé.
Le passager peut avoir également, à titre personnel, une assurance individuelle accident qui le couvre.
Dans tous les cas, pour garantir la prise en charge, il convient de signaler les dommages corporels au moment de la déclaration du sinistre à l’assurance.
Dans le cadre d'une collision avec un animal sauvage, aucun malus ne s’applique.
Mis à jour le 13/11/25
